Originaire de la Rive-Nord de Montréal, j’ai amorcé mon parcours académique comme de nombreux archivistes, par le baccalauréat en histoire à l’Université Laval, pour y découvrir que je n’avais pas l’appel des archives historiques, mais bien celle de la gestion documentaire. J’ai donc fait tous mes cours à option en archivistique. Me manquant quelques cours, j’ai terminé mon certificat en archivistique à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information (EBSI) de l’Université de Montréal. J’ai ensuite poursuivi à la maitrise en sciences de l’information, toujours à l’EBSI, ajoutant ainsi plusieurs cordes à mon arc, telles que les aspects juridiques, la veille informationnelle, la gestion de projet et la gestion stratégique de l’information.

Je ne peux pas dire ce qui m’a orienté vers ce milieu au départ. Toutefois, ma prise de conscience, que l’archivistique est en fait de la gestion d’humains avec une grosse dose de bonnes pratiques, m’offrant la possibilité de continuer à parfaire mes connaissances et à améliorer continuellement mes interventions auprès des partenaires avec lesquels j’ai la chance de collaborer, m’a fait réaliser que j’ai fait le bon choix de carrière !

Je suis présentement conseillère en gestion de l’information chez Chuck & Co. Transformation numérique depuis le mois de mai 2018. Aujourd’hui, qu’est-ce qui fait que j’ai toujours la flamme archivistique ? Je dirais la volonté de rendre les partenaires et les entreprises plus efficaces et performantes au quotidien. C’est mon passage à l’EBSI qui m’a fait connaitre l’AAQ. M’étant toujours impliquée au sein de mes associations étudiantes durant mes études, j’ai fait le saut vers l’Association à titre d’observatrice et par la suite comme administratrice sur le comité de la région Montréal. Ma présence aux réunions m’a permis d’échanger avec des collègues plus expérimentés et de saisir les rouages de l’AAQ. De fil en aiguille, j’ai pris des responsabilités supplémentaires pour certaines activités. Est venue la grande demande de la part de la directrice en place, Julie Monette à cette époque, est-ce que je désirais devenir la prochaine directrice de la région Montréal ? J’ai accepté le défi pour un premier mandat, qui a mené à un second mandat ! Je dois dire que la partie que je préfère encore aujourd’hui est les réunions du comité. Je suis donc directrice de la région Montréal depuis juin 2016.

L’AAQ, selon moi, est le porte-étendard de la profession d’archiviste au Québec. C’est à travers elle que nous pouvons tenter d’obtenir une reconnaissance des instances autant publiques que privées. Elle est notre voix auprès de nos employeurs et du grand public. Pour ma part, je crois que mon rôle, à titre de directrice de la région Montréal, est d’écouter et de transmettre les préoccupations et la volonté des membres au conseil d’administration, afin que nous formions une force commune et solidaire !
Dans mes loisirs, j’adore faire de la randonnée en montagne et de la randonnée de longues durées, quelques jours, voire plus d’une semaine !