Ainée d’une famille de cinq enfants, j’ai grandi à Laval et y suis restée jusqu’au début de la vingtaine. Pendant mon baccalauréat en histoire à l’Université de Montréal, je remets un peu en question mon choix de carrière potentiel (professeur au cégep) et me retrouve au même moment dans le cours Introduction à l’archivistique, qui faisait partie des choix de cours de « méthodologie » du bac. La piqûre ne tarde pas et me voilà inscrite à la maîtrise en sciences de l’information de l’EBSI ! Un peu moins d’un an après l’obtention de mon diplôme, je me retrouve à l’Université Concordia, où j’enchaine les projets pendant un peu plus de deux ans, en plus d’un séjour de 7 mois avec les Sœurs de Sainte-Anne du Québec. Archives historiques, gestion documentaire, GIDE, tout y passe pendant des mois très formateurs. Je quitte pour mon congé de maternité à la fin août 2017, sans trop savoir ce qui m’attendra dans un an… Et c’est alors qu’en avril 2018, un poste d’archiviste à la ville de Blainville (où nous sommes maintenant installés) se libère ! C’est donc à quelques minutes de chez moi que se poursuit mon parcours professionnel, maximisant l’équilibre travail/jeune famille.
Je suis archiviste pour la ville de Blainville, m’occupant autant de gestion documentaire, de mise en valeur d’archives historiques que d’aide-conseil au sein de la ville. De tout, à tous les jours ! En parallèle, je suis impliquée auprès de l’Association des archivistes du Québec en tant que membre du comité des communications.
C’est le volet archives historiques qui m’a évidemment interpelé (difficile de sortir la fille de son baccalauréat en histoire), mais plus les années passent et plus la polyvalence dont nous devons faire preuve m’allume. Chaque jour est porteur de défis différents.
L’AAQ nous a été présenté dès les premiers cours du programme de maîtrise de l’EBSI et je n’ai pas tardé à m’y inscrire en tant que membre étudiant. Au congrès de 2014, à Laval, j’ai pris part à la session étudiante à titre de conférencière. Je fus approchée au même moment pour me joindre au comité des communications afin de donner un coup de main pour les réseaux sociaux. Au départ, je travaillais surtout à la diffusion sur Twitter, mais je touche un peu à toutes les plateformes désormais. À mes yeux, il est naturel de m’impliquer auprès de mon association pour contribuer à la réussite de ses objectifs et me tailler une place dans mon milieu professionnel.
L’AAQ nous représente, nous permet de nous perfectionner, offre des opportunités de se rassembler. J’ose croire que j’y contribue à ma manière !
En dehors de l’archivistique, je suis maman depuis un peu plus d’un an ! Je fais aussi du Crossfit, un type d’entrainement varié à haute intensité, aussi souvent que possible, bien que ce soit moins depuis l’arrivée de bébé !