Après avoir complété mon cégep à Chicoutimi, j’ai déménagé dans la capitale nationale pour mes études universitaires. C’est durant mon baccalauréat en histoire que j’ai découvert le monde des archives en travaillant à BAnQ pour l’analyse critique de sources. Titulaire d’un certificat en archivistique de l’Université Laval, je projette de commencer ma maîtrise au cours de la prochaine année.

C’est donc par les archives historiques que j’ai été attiré vers le domaine. Pour moi, il s’agissait de travailler avec les sources qui forment notre patrimoine et de veiller à leur conservation. Par la suite, j’ai appris que la discipline orientait également le professionnel vers la médiation et la communication au sein d’équipes variées. Le volet d’accompagnement et de conseils et la possibilité de contribuer à un projet jusqu’à sa finalité sont ce qui m’accroche le plus aujourd’hui.

Mes débuts professionnels en gestion documentaire se sont effectués par une série de contrats sporadiques. Après mon stage effectué aux archives de la Ville de Québec, j’ai travaillé dans une commission scolaire anglophone et comme conseiller en gestion de l’information pour la Société du Plan Nord. Je suis présentement employé comme archiviste professionnel pour l’entreprise Constellio.

Mon premier contact avec l’AAQ s’est effectué lors de mes cours. Par la suite, j’ai eu la chance d’être sélectionné comme reporter étudiant pour le congrès 2018. J’ai ainsi pu concrétiser ma démarche professionnelle et rencontrer des gens tout aussi passionnés que moi par le monde des archives. En juillet dernier, j’ai repris le flambeau de représentant des membres étudiants de l’AAQ. Fier et heureux de participer aux activités et aux missions de l’AAQ, je demeure maintenant à l’affût de toute opportunité de valorisation et de promotion de la discipline.

Je crois que l’AAQ détient un rôle-clé dans le monde professionnel de l’archivistique et au sein de la société. L’Association oriente et assure la promotion et la valorisation de la discipline sur les diverses plateformes de partage. La profession d’archiviste est, encore à ce jour, mal connue dans la société québécoise. Une institution telle que l’AAQ est donc garante d’assurer la visibilité et la reconnaissance de la profession, à tous les niveaux.

Outre l’archivistique et l’histoire, je voue une réelle passion à l’univers technologique et plus précisément au monde des jeux vidéo. J’ai œuvré dans l’industrie du jeu vidéo pendant près de quatre années et je reste encore à l’affût des produits en développement. Aussi, je suis un grand admirateur de science-fiction et de toute production cinématographique de ce genre. Enfin, j’accorde une place spéciale à la littérature et à l’écriture, dont j’ai été initié durant mes études collégiales. Un grand projet qui me tient à cœur en ce moment est l’écriture d’un roman, entamé depuis plusieurs années. Il s’agit d’un projet de longue haleine, mais qui m’enflamme toujours autant !