Je suis l’aînée d’une famille de trois enfants ayant grandi à Trois-Rivières. Après mes études au cégep, j’ai quitté ma ville natale pour m’installer à Québec et compléter un baccalauréat en sciences historiques et études patrimoniales à l’Université Laval. J’ai ensuite fait un certificat en archivistique, toujours à l’UL, puis une maîtrise en sciences de l’information à l’Université de Montréal. À travers mon parcours académique, j’ai commencé à être auxiliaire d’enseignement et de recherche, ce qui m’a permis de décrocher également des emplois étudiants en archivistique, à la Société d’habitation et de développement de Montréal et chez les Sœurs de Miséricorde et finalement d’obtenir un poste d’archiviste chez les Sœurs de Sainte-Anne du Québec.
À la base, comme la majorité d’entre nous certainement, mon intérêt pour l’archivistique s’est développé à partir de mon intérêt pour l’histoire. J’avoue quand même avoir trouvé difficile de compléter mon certificat alors que les aspects de la gestion documentaire étaient davantage abordés et me paraissaient vraiment moins intéressants à ce moment. Je me suis même dirigée vers la maîtrise pour explorer la bibliothéconomie, mais ce sont mes expériences d’emploi qui m’ont véritablement donné la piqûre de l’archivistique. Enfin, je voyais tout le potentiel et les véritables défis que représente la gestion documentaire dans un milieu de travail !
Je suis présentement archiviste responsable des documents financiers et administratifs chez les Sœurs de Sainte-Anne du Québec. Il s’agit d’un type de poste très peu répandu (à ma connaissance je suis la seule !) dans les communautés religieuses, ce qui me permet de voir à la gestion documentaire et à l’application du calendrier de conservation tout en collaborant avec le Service des archives de la Congrégation qui conserve la mémoire de l’institution. Comme je me suis souvent impliquée dans les associations étudiantes durant mon parcours scolaire et que j’ai occupé le poste de représentante des membres étudiants à l’AAQ, je n’ai pu résister à l’envie de poursuivre mon implication dans l’association, ce que je continue aujourd’hui.
J’ai connu l’AAQ en faisant un détour par ARÉDIQ (Archivistes étudiants et diplômés du Québec) qui me paraissait une suite logique pour m’impliquer davantage dans le milieu archivistique au cours de mes études. C’est à partir de là qu’on m’a suggéré d’appliquer au poste de représentante des membres étudiants et que j’ai eu mes premières expériences d’un conseil d’administration. Après mon mandat, j’ai été responsable de l’infolettre de l’AAQ alors que nous en étions à ses débuts, puis j’ai pris le rôle de responsable des communications de congrès afin d’assurer une continuité dans l’organisation, d’une année à l’autre. J’aime m’impliquer dans l’association puisque ça me permet de développer toutes sortes de compétences et de vivre des expériences que je ne vivrais pas autrement. C’est aussi grâce à l’association que j’ai pu rencontrer des archivistes, des techniciens, des gestionnaires, et plus encore, de construire un réseau qui s’avère tellement utile lorsqu’on se pose des questions et que l’on est seul dans un poste au sein d’une institution.
L’AAQ permet à tous ses membres et à la communauté archivistique de se retrouver pour partager nos connaissances et nos expériences qui peuvent être si différentes d’un milieu de travail à l’autre. Je pense que les activités comme les soirées de réseautage, le congrès annuel et les outils de diffusion d’information de l’AAQ comme l’infolettre et les médias sociaux nous permettent de rester connectés sur les développements de la profession et les innovations de nos collègues à travers la province, mais aussi à l’échelle nationale et internationale.
Dans mes temps libres, je suis une mordue de tricot. Même mes collègues de travail vous le diront, je traîne toujours un projet avec moi, de la pause-café au voyagement en autobus ! J’ai appris étant jeune, mais je m’y suis remise depuis quelques années de façon plus autodidacte. Je jumelle le tout avec un mode de vie zéro déchet depuis maintenant 3 ans. Je vise à ce que chacune de mes actions repose sur une réflexion pour diminuer mon empreinte écologique. Alors oui, je fais la majorité de mon épicerie en vrac, je magasine mes vêtements de seconde main et je cherche toujours à acheter de la laine québécoise et canadienne pour mon tricot !
J’apprends de bien belles choses sur toi …
Félicitations !
Je te souhaite bonne chance dans tous tes projets présents. xxx