Calendrier des événements

Congrès annuel 2025 en virtuel
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de Mercredi 21 mai
09h00
à Vendredi 23 mai 2025
12h00
(GMT -4)
Date d'échéance des inscriptions : 13 mai
L'événement est organisé en ligne
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155 $CA H.T. Tarif hâtif membres réguliers en virtuel
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310 $CA H.T. Tarif hâtif non membres en virtuel
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80 $CA H.T. Tarif hâtif membres étudiants en virtuel
Tarif hâtif membres retraités en virtuel

Christine Machiels est docteure en Histoire de l’Université catholique de Louvain (Belgique) et de l’Université d’Angers (France). Elle a assuré pendant 10 ans la direction d’un centre d’archives, d’animation et de recherche sur l’histoire ouvrière et populaire (CARHOP, Belgique). Elle poursuit ensuite sa carrière au Québec, dans le domaine des archives, d’abord comme chargée de projets à l’Association des Archivistes du Québec. Depuis 2022, elle est archiviste au Pôle culturel du monastère des Ursulines, à Trois-Rivières. Elle enseigne également l’initiation à l’archivistique, comme chargée de cours à l’UQTR.

Catherine Butler est conseillère stratégique auprès de la directrice générale d’Accès et services à Bibliothèque et Archives Canada (BAC). Elle a commencé sa carrière à BAC en 2015 comme archiviste de référence et a depuis occupé les postes de superviseure de l'équipe de référence et d’analyste au sein de l'équipe de recherche stratégique et de politiques. Passionnée par la culture et la recherche, elle s’intéresse particulièrement à l’impact transformateur de l’IA dans ces domaines. Elle est également historienne passionnée, athlète et grande voyageuse.

Sarah Bellefleur Bondu est coordonnatrice des opérations dans l'équipe de Soutien à la recherche à Bibliothèque et Archives Canada (BAC). Elle a d'abord joint BAC en tant qu'archiviste de référence et auparavant était responsable des archives administratives chez les Sœurs de Sainte-Anne. Son expérience, ses fonctions et ses intérêts l'amènent à explorer une variété de sujets comme l'expérience-utilisateur, la qualité du service aux chercheurs, les enjeux d’accessibilité ainsi que l’éthique et les opportunités de l'intelligence artificielle. Sarah a été bénévole auprès de l’AAQ de 2015 à 2021, elle donne maintenant son temps à son Cercle de Fermières local.

Taïk Bourhis est ultramarathonienne et directrice de la Division des archives et de la gestion de l’information de l'Université de Montréal. De 2002 à 2021, elle a occupé le poste de responsable des systèmes de gestion dans cette même unité. Mme Bourhis est détentrice d’un baccalauréat en histoire et d’une maîtrise en sciences de l’information (option archivistique). Au cours des vingt-cinq dernières années, elle a notamment participé à de nombreux projets liés à la gestion de l’information et des documents numériques. Elle est également l’auteur de plusieurs articles parus dans la revue Archives de l’AAQ.

Cédric Champagne est ultramarathonien et directeur du Service des archives et de gestion de documents de l’Université du Québec à Montréal. Au cours de sa carrière, il a eu l’opportunité de travailler dans diverses organisations telles que Bibliothèque et Archives nationales du Québec, la Commission sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la Construction (Commission Charbonneau) et l’Agence universitaire de la Francophonie. M. Champagne est très impliqué dans la communauté archivistique nationale et internationale, notamment au Conseil international des archives (ICA) où il est président du Forum des associations professionnelles, membre du Comité exécutif en plus de siéger à la Commission du Programme (PCOM) et Forum des archivistes nationaux. Cédric Champagne est également conseiller municipal à la ville de Joliette depuis 2021.

Benoit Longval est archiviste de référence au sein de l’équipe du Soutien à la recherche, Direction générale des Accès et Services à Bibliothèque et Archives Canada. D’abord formé en histoire, il partage sa passion et ses connaissances sur le patrimoine documentaire canadien avec chercheuses et chercheurs de tous horizons. Il agit actuellement comme coordonnateur des activités de soutien à la recherche.

Jean-François LeBlanc est historien pour le ministère des Transports et de la Mobilité durable depuis 2018. Récipiendaire d'une maîtrise en histoire et d'un DESS en enseignement collégial de l'Université Laval, il s'intéresse à l'histoire environnementale et plus particulièrement aux aléas naturels.

Éric Légaré Roussin est archiviste et historien pour le ministère des Transports et de la Mobilité durable depuis 2023. Récipiendaire d’une maîtrise en histoire et d’un certificat en archivistique à l’Université Laval, il a oeuvré dans des centres d’archives régionaux durant plus de cinq ans.

Léon Robichaud est professeur titulaire au Département d'histoire de l'Université de Sherbrooke et co-directeur de Nouvelle-France numérique. Spécialiste de l'histoire sociale du politique en Nouvelle-France et des humanités numériques, il s’intéresse aux relations entre les habitants et les autorités ainsi qu’à diverses technologies de gestion des données historiques. Il a publié « Les résistances à la loi sur la voirie de 1796 au Bas-Canada : action populaire et débat politique » (2021) et « Prendre le tournant spatial en histoire. Le Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal et le Système de cartographie historique de Montréal (SCHEMA) » (2019).

Catherine Noiseux occupe le poste de conseillère en données chez iA Groupe financier. Ayant une formation en droit et en archivistique, elle a pour mandat de favoriser la saine gestion des données dans l’organisation afin d’être conforme aux cadres législatifs canadien et américain. Elle a pour rôle de former et conseiller les employés, en plus de créer des encadrements sur la saine gestion des données.


Originaire de la communauté de Wendake, Julie Martel a une formation en travail social. Après avoir occupé un poste d'intervenante durant quelques années au sein d’une organisation autochtone, elle a fait son entrée au Secrétariat aux relations avec les Premières Nations et les Inuit. Elle y a œuvré pendant plusieurs années à titre de conseillère en lien avec les besoins en termes de santé et de services sociaux des femmes, des jeunes, des aînés et des communautés autochtones. Depuis septembre 2021, elle y occupe le poste de directrice du soutien aux familles.
Hélène Laverdure commence sa carrière en gestion documentaire dans les commissions scolaires et à la Communauté urbaine de Québec de 1985 à 1999. Elle fait ensuite son entrée au Gouvernement du Québec, où elle est responsable de la gestion documentaire, chef de projet et ensuite gestionnaire dans le domaine de la gestion de l’information. En 2012, elle est recrutée par la Ville de Québec à titre de directrice de la Division de la gestion des documents et des archives. Elle est conservatrice et directrice générale des Archives nationales à BAnQ depuis le 31 août 2015.

Valérie D’Amour débute sa carrière d’archiviste en 2008 au Musée McCord, puis au ministère de l’Immigration et à HEC Montréal. Depuis 2012, elle est à l’emploi de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Après avoir été archiviste et coordonnatrice responsable des archives privées, elle occupe des postes de direction depuis 2016. Actuellement directrice des régions, elle a notamment comme responsabilité la gestion de huit centres d’archives en région, la gestion des programmes d’aide financière de BAnQ et de la gestion de l’information administrative de BAnQ. Depuis un an, elle est également la gestionnaire responsable du projet de la banque de données gouvernementales et culturelles.

Chef de pratique de la gestion intégrée des documents chez iA Groupe financier, Michaël Parent est un conseiller en gouvernance des données avec plus de 15 années d’expérience.
Ses responsabilités en tant que senior vont de la gouvernance des documents à leader d’une équipe d’experts chevronnés. Il possède une expertise en matière de gestion et de protection des documents.
Mercredi 21 mai
Les conférencières vous présenteront brièvement les projets en cours, allant du renouvellement de l’offre de services aux organismes publics, au projet de banque de données gouvernementales et culturelles en langues française et autochtones, en passant par la modernisation de la Loi sur les archives. Ultimement, elles souhaitent démontrer la cohérence qui guide les actions de l’institution et l’envie qui l’habite d’innover en co-création.
Assistez à cette conférence pour découvrir les changements à venir et explorer comment vous pourriez contribuer au mouvement.

Aboutissement des témoignages de plusieurs familles et des travaux notamment menés par l’équipe de l’Enquête nationale sur les femmes et filles autochtones disparues et assassinées, cet outil législatif ne s’en tient pas à déroger à certains régimes de protection de renseignements personnels. Il interpelle aussi directement des organisations détentrices d’archives de différentes natures, qu’elles soient médicales, administratives, historiques, religieuses ou sociologiques. Établissements de santé, ministères et organismes publics, mais également congrégations religieuses sont directement concernés par les dérogations prévues par la Loi qui définit, dès son préambule, une vision d’application orientée vers la quête de vérité des familles et leur guérison.
Pour en assurer l’application concrète, une équipe unique, composée de femmes et d’hommes passionnés et engagés, a été mise sur pied au Secrétariat aux relations avec les Premières Nations et les Inuit : la Direction de soutien aux familles. Plus de trois ans après l’entrée en vigueur de la Loi et l’accompagnement de plus de 120 familles dans leurs recherches, nous présenterons un premier bilan de ses travaux.
Cette conférence sera notamment l’occasion de revenir sur les pratiques et les partenariats concrets développés par la Direction de soutien aux familles et ses partenaires en réponse aux questionnements des familles. Quelles places les archives et les archivistes occupent-ils depuis trois ans dans les recherches de la Direction de soutien aux familles ? Quelles archives sont recherchées et comment les archivistes contribuent-ils, par leurs expertises, à la quête de vérité des familles ? Notre présentation permettra enfin de réfléchir aux perspectives de développement pour les prochaines années et aux formes des collaborations possibles avec les archivistes du Québec.


le répertoire réseau. L’objectif de cet événement est également de sensibiliser de manière globale les employés sur la manipulation des données au sein de l’organisation et de réduire les risques liés à la présence de données personnelles dans des espaces non conformes.
Au cours de cette conférence, nous expliquerons le concept de la semaine de nettoyage numérique, le contexte de sa création, son importance et les étapes pour organiser un événement similaire dans d’autres organisations, y compris la création d’un réseau, des séances d’information,
des outils et des recommandations pour le déroulement. Enfin, nous discuterons des résultats de l’événement, en mettant en lumière les raisons de son succès, en proposant des améliorations et en partageant les projets initiés à la suite de sa réalisation.


Jeudi 22 mai

Depuis le début du projet, notre équipe a répertorié près de 9 000 événements qui se sont produits sur le territoire québécois. Nous incluons dans cette liste les glissements de terrain, les éboulements rocheux, les avalanches, les inondations, l’érosion côtière ainsi que divers aléas liés à des accidents de travail ou à l’exploitation des ressources minières.
Dans cette communication, vous aurez l’occasion de découvrir les origines de ce projet et son implantation au sein du MTMD, les enjeux en lien avec la gestion et la recherche d’archives institutionnelles et historiques, la méthodologie qui nous permet d’exploiter ces données, les enjeux de confidentialité liés à leur exploitation ainsi que les résultats d’analyse que nous sommes en mesure d’obtenir avec un tel projet de recherche. Venez découvrir comment les archives historiques et administratives peuvent contribuer à la sécurité publique.


Il est à propos de se questionner par à rapport à la forme que prennent ces ensembles documentaires dans un environnement numérique. Cette réflexion est d’autant plus pertinente qu’elle s’inscrit dans le cadre d’un renouveau des services de Bibliothèque et Archives Canada (BAC). Les préparatifs en vue du déménagement imminent vers Ādisōke, un nouvel édifice principal, ont accéléré une transformation substantielle des instruments de recherche de l’institution qui ne seront plus, à quelques exceptions près, disponibles sur format papier. Comment, dès lors (re)présenter aux utilisatrices et utilisateurs, l’étendue, les ramifications d’un fonds d’archives lorsque ces personnes font leur entrée - quand ce n’est pas leur cheminement entier dans les collections - à l’aide des services en ligne ? En d’autres mots, comment pourrait-on leur faire voir « les boîtes » ?
Nous osons et proposons donc, après l’établissement de quelques balises conceptuelles, de s’inspirer des techniques et outils de visualisation des données et d’imaginer un nouveau modèle pour les chercheurs et chercheuses. Loin de rejeter les normes de description archivistiques, un tel modèle parallèle vise à tirer de nouveaux avantages des données de catalogage existantes, par leur représentation virtuelle et visuelle. Par une conversion des descriptions archivistiques vers des données ouvertes et liées, il serait possible de rapidement dresser le tableau contextuel d’un document ou d’un ensemble de documents autrement trouvés par les mots clés. Cette mise en scène de la description archivistique, description qui est autrement largement présentée de façon narrative pourrait ainsi faciliter la diffusion des collections et l’accès aux archives. Nous tâcherons, au final, d’illustrer notre propos par un exemple pratique élaboré à partir des descriptions archivistiques actuelles de BAC. Nous espérons ainsi engager les collègues dans une discussion constructive sur ce modèle afin d’établir sa pertinence, de trouver écho à nos questionnements ou encore de découvrir d’autres avenues à explorer.

Que l’on parle de développement du leadership, de reconnaissance de la profession, de repositionnement d’un service d’archives dans une organisation ou même de rayonnement accru, tout part d’une attitude fondamentale : la vision. Pour qu’il y ait transformation, il est essentiel d’avoir un objectif ambitieux à long terme et d’y croire pour ensuite mettre en place des étapes réalistes pour s’y rendre. Pour ce faire, il est important d’avoir une planification minutieuse qui tient compte des phases plus exigeantes, mais également des phases de récupération et de consolidation. En dépit de toute planification, les obstacles et les imprévus seront au rendez-vous et il est nécessaire d’être résilient et de s’adapter à la situation tout en apprenant des erreurs commises pour s’améliorer continuellement.
En partageant des exemples pratiques de leur expérience en gestion de l’information en parallèle avec la course d’endurance, les conférenciers invitent leurs collègues archivistes à explorer leur propre potentiel de développement et à adopter des attitudes et des méthodes pour inspirer le changement dans leur vie et autour d’eux. Cette conférence vise à encourager chacun à oser dépasser les limites qu’il s’impose, à assumer le risque de nouvelles perspectives et à emprunter des sentiers jusqu’alors inexplorés.


Vendredi 23 mai
La figure intellectuelle féminine de Mère Marguerite-Marie est aujourd’hui oubliée, et souvent absente de cette histoire. Elle a pourtant laissé des traces… dans l’enceinte du monastère trifluvien, d’abord : ses notes de recherche se trouvent étroitement mêlées aux documents institutionnels dont elle assure la garde. Mère Marguerite-Marie a aussi enrichi ce corpus documentaire au fil du temps d’une collection d’archives privées, faisant ainsi du monastère, ancré dans le paysage urbain depuis le début du 18e siècle, un lieu de préservation du patrimoine trifluvien dès le tournant du 20e siècle. Après le décès de Mère Marguerite-Marie en 1933, plusieurs de ces archives ont circulé en dehors du couvent, dont des plans historiques, récupérés par les Archives du Séminaire Saint-Joseph à l’occasion de la préparation des festivités du tricentenaire de la Ville, et les carnets de correspondance de Mère Marguerite-Marie avec Benjamin Sulte, particulièrement convoités par les intellectuels qui souhaitaient écrire la biographie de ce dernier.
Cette communication vise à partager les défis et réflexions liés au traitement des papiers personnels de Mère Marguerite-Marie, depuis les actions visant à reconstituer le fonds initial conservé au monastère des Ursulines de Trois-Rivières, jusqu’à la réalisation d’un outil de recherche. Cette mission, en partie financée par la bourse 2024 du Regroupement des archivistes religieux, prend une résonance toute particulière dans un contexte de transition pour la communauté religieuse, d’une vocation de transmission spirituelle à la transmission d’un héritage patrimonial extraordinaire, confiée au Pôle culturel du monastère des Ursulines. Ces archives sont le fruit d’une histoire régionale forte. Elles contribuent aussi à l’histoire des femmes, anonymes et oubliées, qui ont veillé à leur préservation au tournant du 20e siècle.

Dans le contexte unique de Bibliothèque et Archives Canada (BAC), nous osons réinventer et repenser nos méthodes de travail afin de mettre en valeur l’innovation et les talents! Bien que cette démarche comporte des défis, en pensant au-delà de la boîte d’archives, nous pouvons apprendre les uns des autres, ouvrir les silos organisationnels, et miser sur l’expérimentation et le développement des compétences en IA au sein de nos équipes.
Dans cette présentation, nous partagerons l’expérience vécue à BAC alors que l’IA y fait son entrée. Nous aborderons nos réflexions par rapport à la gouvernance et aux mécanismes de prise de décision, les défis que représentent les données en intrant et extrant de l’IA à BAC, les nouvelles attentes perçues des usagers envers BAC et les GLAMs, en plus de nos projets pilotes, notamment avec Transkribus.
En naviguant à travers ces apprentissages technologiques, ce sont les capacités de l’humain et la collaboration qui ressortent. Osons sortir des sentiers battus, partageons nos expériences et leçons retenues pour faire avancer la profession ensemble!


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